Questions Fréquentes

  • Q1. : Devrait-on se débarrasser de l’alcool dans la maison avant l’arrivée de mon proche?

    Nous conseillons autant que possible de ne pas garder de substances dans la maison, du moins dans les premiers mois de sobriété. Votre proche aura possiblement ce que nous appelons des « cravings » (envies très fortes de consommer), et si l’alcool est disponible, la consommation pourrait être facilitée. 

    Si le dépendant doit sortir de la maison pour se procurer sa substance, il aura davantage la possibilité de se recentrer et de peser le pour et le contre de consommer. Il aura en quelque sorte une dernière chance de mettre en pratique les outils qu’il aura appris en thérapie.

    Certaines personnes ne sont cependant pas dérangées lorsqu’il y a la substance à proximité. Il faut simplement en discuter avec votre proche.

  • Q2. : Quand est-il de la consommation de la bière 0.5% ou de la bière ou du vin sans alcool?

    Nous déconseillons de consommer des boissons sans alcool pour plusieurs raisons : le cerveau du dépendant est « programmé » à la consommation, que ce soit par le rituel du geste de déboucher la bouteille, le son à l’ouverture de la cannette, l’habitude de tenir un verre à la main, ou encore par l’odeur et le goût de la boisson qui se rapproche beaucoup de l’alcool. Le cerveau sécrétera de la dopamine (responsable du plaisir) qui pourrait augmenter la sensation de manque. C’est ce que nous appelons la mémoire de la consommation.

    Le cerveau associera automatiquement ces différents stimuli à la consommation, comme par exemple le fait de passer devant la SAQ pourrait activer, pour un alcoolique, l’envie de consommer, ou encore s’asseoir dans une chaloupe pourrait déclencher une envie de consommer du cannabis s’il était fréquent pour le dépendant de consommer lorsqu’il péchait. 

    Il faut en quelque sorte déprogrammer le cerveau de cette routine et du réflexe de consommation. On doit lui réapprendre à ne pas associer différents comportements avec la prise de la substance.

  • Q3. : Éviter de surprotéger votre proche

    Nous savons parfaitement bien qu’il est difficile de vivre avec un dépendant. Il y a possiblement eu des dommages collatéraux importants causés par la consommation active de votre proche, par les mensonges et la trahison. Vous avez développé des défenses pour pouvoir composer avec ces conséquences. Quand votre proche partait acheter une livre de beurre et ne revenait que 3 jours plus tard ou revenait en état d’ébriété, il est tout à fait normal que votre confiance en votre proche soit ébranlée.

    Bien que votre inquiétude soit parfaitement légitime, il faut toutefois éviter de surprotéger votre proche, en lui demandant par exemple constamment où il va, ou en l’appelant 10 fois par jour pour vérifier s’il a consommé. Cela pourrait devenir une source de stress inutile pour votre proche. 

    De toute façon, si votre proche veut vraiment consommer, il le fera, surveillance ou pas.

  • Q4. : C’est à votre proche de faire amende honorable

    Votre proche est très bien informé qu’il devra discuter avec vous des problèmes qui ont émané de sa consommation excessive. Normalement, une bonne discussion devrait prendre place dans les 3 ou 4 jours suivant la sortie de votre proche, et ce dernier sait parfaitement bien qu’il pourrait être la cible de reproches. Une discussion franche et respectueuse est de mise de la part de tous.

    Votre proche est également averti qu’il est possible que vous ne soyez pas prête dans l’immédiat à une telle discussion, alors vous avez simplement à en discuter avec lui.

  • Q5 : Votre proche sera dans une forme splendide. Cela pourrait vous déranger.

    Votre proche est en thérapie depuis 28 jours. Souvent, c’est la première fois depuis des années qu’il est sobre depuis une si longue période. Le cognitif est revenu, ainsi que la forme physique et psychologique.

    Le proche reviendra donc dans une forme splendide, et un certain ressentiment de votre part pourrait en résulter. Vous pourriez peut-être vous dire : pendant que je me tapais tout le travail à la maison, Monsieur (ou Madame) était en vacances à la villa Ignatia…

    Sachez que bien que votre proche ait été très bien traité à la villa Ignatia, le travail qu’il a fait sur lui est considérable et souvent difficile.

  • Q.6 : Est-ce que mon proche doit fréquenter les mouvements de fraternité?

    Nous conseillons fortement à nos résidents de participer aux mouvements de fraternité qui sont reliés à leur problème de consommation, par exemple Alcoolique Anonyme (AA) pour les problèmes d’alcool, 

    Narcotique anonyme (NA) pour un problème avec les narcotiques, Cocaïnomane Anonyme (CA) pour une dépendance à la cocaïne, Gambler Anonyme (GA) pour un problème de jeu, etc.

    Ces mouvements permettent aux dépendants de se rencontrer régulièrement pour discuter de leur rétablissement en toute liberté.

    Cependant, le fait de ne pas adhérer à ces mouvements ne veut pas dire que le dépendant va rechuter. Certains dépendant, pour différentes raisons, ne se sentent tout simplement pas rejoints ces mouvements, et il faut respecter leur choix. Ils devront cependant trouver un autre moyen afin de développer leur spiritualité dans la poursuite de leur rétablissement.

    À cet effet, des suivis postcures sont disponibles à la villa Ignatia, qui sont gratuits pour une période d’un an après la thérapie. Il s’agit de rencontres animées par un thérapeute avec d’anciens résidents de la villa pour échanger au sujet des réussites et des difficultés rencontrées durant le rétablissement. Ces rencontres ont lieu le mardi et le jeudi de 18h00 à 19h00 au centre administratif de Ste-Foy. 

    Il y a également un suivi postcure individuel (sur rendez-vous seulement) le mardi de 14h00 à 20h00. Il y a aussi un suivi postcure virtuel par ZOOM les dimanches de 19h00 à 20h00. Votre proche aura été informé de ces différents suivis postcures.


Conclusion

Au nom de la villa Ignatia, j’espère sincèrement que ce résumé vous a été utile pour comprendre un peu mieux le phénomène très complexe de la dépendance. La dépendance est une interrelation entre un individu, une substance et un contexte précis qui fait en sorte que l’effet d’une substance est grandement variable d’un individu à un autre, et même chez le même individu avec un contexte qui est différent.

Si vous avez des interrogations suite à la lecture, n’hésitez pas à communiquer avec moi, il me fera grand plaisir de répondre à toutes vos questions.

Marc André Bélanger, pour la villa Ignatia


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